Les pluies que nous connaissons aujourd’hui, ainsi que celles du printemps dernier, sont d’une intensité inhabituelle. Elles démontrent combien l’impact climatique et les enjeux liés à l’urbanisation sont indissociables.
Qui se souvient d’une telle pluviométrie à cette période de l’année au cours des 40 dernières années ?
La densification de Marguerittes ne peut se faire sans tenir compte de ce paramètre, essentiel à la protection des biens et des personnes.
Comme l’a indiqué le Maire, le PAPI 3 (Plan d’Action de Prévention des Inondations) n’a pas prévu de mesures spécifiques pour protéger Marguerittes contre les inondations.
Nous demandons donc un moratoire sur toute nouvelle urbanisation jusqu’à ce que le PAPI 4, prévu pour 2028, intègre pleinement la protection de notre ville.
Il ne s’agit pas de catastrophisme, mais simplement de l’application du principe de précaution.”

MIDILIBRE/ Les services de Météo France reviennent sur les épisodes pluvieux de mars dernier dans le Gard.
Les services de Météo France ont publié leurs relevés du mois de mars et sans surprise on peut affirmer que le Gard a été bien plus arrosé qu’habituellement ! En moyenne, 294 mm de précipitations ont été relevés dans le département, soit 4,6 fois plus que ce qui est observé en cette période de l’année : « C’est la valeur la plus élevée depuis 1959, derrière 1960 (273 mm). » Les plaines intérieures et le piémont cévenol, le bassin de la Cèze, le long du Rhône ont été particulièrement exposés aux pluies.
Météo France indique que plusieurs stations anciennes ont battu des records. Nîmes-Courbessac, ouverte depuis 1922, a enregistré 250 mm (normale à 45 mm) contre 223 mm en 1960 ; Uzès, station créée en 1895, 273 mm (49 mm) ; La Grand-Combe (1887), 431 mm (86 mm en moyenne), Pont-Saint-Esprit (1909), 234 mm (45 mm) et Méjannes-le-clap (1991), 390 mm (59 mm), soit 6,6 fois plus.Les services de Météo France reviennent sur les épisodes pluvieux de mars dernier dans le Gard.
Les services de Météo France ont publié leurs relevés du mois de mars et sans surprise on peut affirmer que le Gard a été bien plus arrosé qu’habituellement ! En moyenne, 294 mm de précipitations ont été relevés dans le département, soit 4,6 fois plus que ce qui est observé en cette période de l’année : « C’est la valeur la plus élevée depuis 1959, derrière 1960 (273 mm). » Les plaines intérieures et le piémont cévenol, le bassin de la Cèze, le long du Rhône ont été particulièrement exposés aux pluies.
Météo France indique que plusieurs stations anciennes ont battu des records. Nîmes-Courbessac, ouverte depuis 1922, a enregistré 250 mm (normale à 45 mm) contre 223 mm en 1960 ; Uzès, station créée en 1895, 273 mm (49 mm) ; La Grand-Combe (1887), 431 mm (86 mm en moyenne), Pont-Saint-Esprit (1909), 234 mm (45 mm) et Méjannes-le-clap (1991), 390 mm (59 mm), soit 6,6 fois plus.