🌿 PROJET PHOTOVOLTAÏQUE DU MONTRODIER : 125 avis citoyens passés au crible ! 🌿

📌 116 contre, 3 mitigés, seulement 5 pour : la consultation publique est sans appel.
Les citoyens expriment massivement leur attachement à la garrigue et leur refus d’une artificialisation irréversible.

🔍 Thèmes les plus évoqués :

🌳 Atteinte à la biodiversité (ZNIEFF, espèces protégées)
💧 Risques hydrologiques et incendies
⚖️ Illégalités du déclassement de la zone boisée
🌞 Refus d’une centrale industrielle sur une colline naturelle
💡 Propositions d’alternatives sur zones déjà anthropisées
📷 Découvrez les infographies issues des 125 contributions :
➡️ Carte mentale | Répartition des avis | Analyse thématique

📣 Continuons à faire entendre nos voix pour préserver le Montrodier.

Synthèse des contributions citoyennes à l’enquête publique – Projet Montrodier

L’analyse des 125 contributions déposées dans le cadre de l’enquête publique sur le projet de centrale photovoltaïque au Montrodier révèle une opposition massive et structurée au projet envisagé. Sur l’ensemble des avis exprimés, plus de 90 % sont défavorables, traduisant une mobilisation significative des citoyens de Marguerittes et des environs.

Les opposants, dans une majorité de cas, argumentent de manière rigoureuse et documentée. Les motifs les plus fréquemment invoqués relèvent de cinq grands axes :

  1. La biodiversité exceptionnelle du site, abritant des espèces protégées (lézard ocellé, busard cendré, alouette lulu…) et située en lisière de plusieurs périmètres à valeur écologique forte (ZNIEFF, ZICO, Natura 2000).

  2. L’artificialisation irréversible d’un espace naturel boisé, en contradiction avec les principes de la loi Climat et Résilience, les objectifs ZAN (Zéro Artificialisation Nette) et la vocation forestière du terrain concerné.

  3. Les risques accrus de ruissellement, d’inondation et d’incendie, largement sous-évalués dans l’étude d’impact, et exacerbés par le déboisement massif et l’imperméabilisation des sols.

  4. L’absence d’alternatives sérieusement étudiées, alors que de nombreux citoyens proposent des sites anthropisés (toitures, parkings, friches industrielles) plus compatibles avec les objectifs de transition énergétique.

  5. Les incohérences juridiques et urbanistiques, en particulier le déclassement contesté d’une zone boisée classée dans le PLU, contraire à la doctrine nationale et aux avis défavorables émis par plusieurs autorités (DREAL, MRAe, CNPN).

Enfin, plusieurs contributions soulignent le déficit de concertation réelle avec la population, et regrettent que la transition énergétique soit ici instrumentalisée au service d’intérêts économiques, au détriment de l’environnement.

Cette mobilisation locale constitue un exemple fort de démocratie environnementale, et alimente la légitimité d’un recours administratif, d’un moratoire, ou d’une relocalisation du projet.