## 1. Denis Cantier ** »D’abord une affaire de conviction »**

 ✒️ * »Vouloir faire de Marguerittes une ville solaire, autonome, écologique… »*

✅ **Réponse :**
Personne ne conteste la nécessité d’une transition énergétique. Ce que nous contestons, c’est **la méthode choisie**, **le site sacrifié**, et **le discours biaisé**.
➡️ La transition ne peut pas justifier tout, n’importe où, ni au prix de **la destruction des derniers espaces naturels**. On ne remplace pas une dépendance au pétrole par une dépendance au solaire industriel, surtout **quand il rase des forêts méditerranéennes.**

L’autoconsommation  est la seule manière d’être une ville autonome, vous avez choisi VSB Total Energie, qui sera le seule véritable bénéficiaire. d’une énergie directement injecté au réseau national.

## 2. Denis Cantier ** »Un projet global et cohérent »**

> ✒️ *« Ombrières, toitures, éclairage LED, rénovations… »*

✅ **Réponse :**
Ces actions sont positives et soutenues par la population. **Mais elles n’ont rien à voir avec le projet contesté**. Lier ces efforts à une destruction de la garrigue est un amalgame.
💡 Si la commune a rénové et modernisé, pourquoi **ne pas continuer avec des projets sur friches, toitures, parkings, bâtiments publics**, comme le demande la loi ZAN ?

## 3. Denis Cantier ** »Le site est en partie dégradé par une ancienne décharge sauvage »**

> ✒️ * »Pollution estimée à plus de 2,5 hectares »*

**Réponse : Faux et non documenté.**

* Le site **ne figure ni dans BASIAS ni dans BASOL**.
* Des **carottages réalisés dans les années 1990** n’ont révélé **aucune pollution**, selon les propos mêmes d’un ancien maire.
* Il est **incohérent de parler de pollution** alors qu’un **forage d’eau potable alimente le village de Poulx à proximité immédiate**.
➡️ Utiliser la rumeur de pollution comme justification d’un projet industriel est une **manipulation.**

## 4. Denis Cantier ** »Le site est validé par l’ONF et ne présente pas d’intérêt écologique »**

> ✒️ * »Aucun intérêt pour la faune ou la flore »*

❌ **Réponse : Inexact et contraire aux inventaires publics.**

* Le Montrodier est en **ZNIEFF**, **zone de transition Natura 2000**, **proche d’une ZICO**, **corridor écologique identifié dans le SCOT**.
* Il accueille une **biodiversité exceptionnelle** : oiseaux rapaces, reptiles protégés, espèces rares de flore méditerranéenne.
➡️ Aucune validation de l’ONF ne peut annuler la **réalité écologique du terrain**, d’autant que **l’ONF n’a pas autorité pour “valider” un projet.**

## 5. Denis Cantier ** »Le projet est validé par le SDIS, car en zone de feu »**

❌ **Réponse : Inexact.**

* Le **SDIS peut émettre un avis sur la sécurité incendie**, mais **ne valide pas un projet d’urbanisme ou énergétique.**
* Par ailleurs, un parc photovoltaïque **n’est pas un outil de prévention**, mais un facteur aggravant :

* installation électrique à haute tension,
* panneaux inflammables,
* impossibilité de circulation pour les pompiers dans les bois.
➡️ C’est un **non-sens de prévention**, maquillé en argument de sécurité.

## 6. Denis Cantier ** »Il s’agit d’un bail de 30 ans, l’avenir n’est pas obéré »**

> ✒️ * »Le projet est temporaire, réversible »*

⚠️ **Réponse : Profondément trompeur.**

* L’installation est **irréversible à l’échelle écologique** :

* coupe rase,
* destruction de la faune du sol,
* suppression du couvert végétal,
* modification des écoulements.
* Aucune **garantie sérieuse de démantèlement** n’est fournie (ni financière, ni écologique).
* La **durée de vie des panneaux est de 25 à 30 ans**, soit **juste le temps de rembourser leur empreinte carbone si fabriqués en Chine.**
➡️ Le projet hypothèque durablement **la résilience de la garrigue** au nom d’un gain énergétique dérisoire.

## 7. Denis Cantier ** »Enfin, il appartient aux autorités compétentes de décider »**

✅ **Réponse : Justement, c’est pour cela que les citoyens s’expriment.**

* **La concertation a été niée.**
* **Les alternatives n’ont pas été étudiées.**
* **La population n’a pas été informée des enjeux réels.**
➡️ **La démocratie environnementale ne se résume pas à attendre une validation. Elle implique débat, transparence, et co-construction.**

 ✅ **Conclusion : un projet fondé sur des arguments erronés**

Cette contribution, signée par **le porteur même du projet**, cherche à **donner une légitimité morale à une opération industrielle mal conçue**, basée sur :

* des affirmations fausses (pollution),
* des validations inexistantes (ONF, SDIS),
* et une stratégie de dissimulation des enjeux écologiques.

La transition énergétique ne doit pas servir de prétexte à l’artificialisation.
Nous avons besoin **d’une transition juste, sobre, locale et cohérente**.
Pas d’un écran solaire posé sur les ruines de la nature.

Souhaites-tu que je décline ce texte :

* en **PDF mis en page pour diffusion** ?
* en **carte mentale ou tableau comparatif** ?
* ou en **version raccourcie pour Facebook / Instagram / tract** ?

Fonction8ᵉ adjoint au maire
DélégationAménagement du territoire & transition énergétique
MandatNommé suite aux élections municipales de 2020 (liste Rémi Nicolas)
Profil personnelHomme de 71 ans, ancienne profession intermédiaire
Associations publiquesActeur majeur du projet photovoltaïque controversé en garrigue

Contexte

  • Denis Cantier : 8ᵉ adjoint au maire de Marguerittes, chargé de l’aménagement du territoire et de la transition énergétique.

  • Porteur et défenseur officiel du projet « Soleil de Marguerittes », une centrale photovoltaïque au sol dans une zone naturelle de garrigue.

  • Projet conduit via une déclaration de projet emportant mise en compatibilité du PLU (DP MEC PLU).

Cheminement administratif

  1. 29 nov. 2023 — Délibération municipale lançant la DP MEC PLU pour permettre le projet sur une zone classée N (naturelle) où les centrales solaires au sol sont normalement interdites.

  2. Déc. 2024 — Modification n°4 du PLU introduisant la zone UCru et confirmant l’interdiction des centrales en zone N, sauf via procédures dérogatoires.

  3. Mars 2025 — Avis de la MRAe soulignant :

    • Impacts environnementaux sur ZNIEFF et garrigue.

    • Risques d’incendie et perte d’habitats.

    • Nécessité d’études complémentaires.

  4. Mai–Juil. 2025 — Enquête publique :

    • 121 contributions (111 défavorables).

    • Commissaire enquêteur favorable, invoquant l’ »intérêt général » sans démonstration détaillée.

    • Présence active de Denis Cantier aux visites et présentations.

Points de fragilité juridique

  • Incohérence réglementaire : zone N explicitement interdite aux centrales dans le PLU, mais dérogée par une DP MEC.

  • Absence de démonstration solide de l’intérêt général (critère imposé par le Code de l’urbanisme art. L.300-6 et suivants).

  • Avis environnemental mitigé de la MRAe, non suivi dans ses recommandations.

  • Opposition massive lors de l’enquête publique (≈ 92 % de contributions défavorables).

PhasePosition officielle (Municipalité / Denis Cantier)Éléments citoyens / environnementaux
PLU (Zone N)Dérogation via DP MEC PLU pour autoriser le projet.PLU interdit normalement les centrales solaires au sol en zone N.
Avis MRAePoints jugés maîtrisables, réponses en cours par VSB.Risques incendie, perte d’habitats, fragmentation de la garrigue.
Enquête publiqueAvis favorable du commissaire enquêteur.111 contributions sur 121 défavorables ; avis experts non pris en compte.
Justification« Intérêt général » via transition énergétique.Production exportée, bénéfices privés, pas de retombées directes pour les habitants.
Rôle de D. CantierPorte-parole, participation active aux visites et présentations.Critiqué pour manque de concertation réelle et présentation orientée des données.

La responsabilité politique de Denis Cantier dans le projet photovoltaïque du Montrodier

En sa qualité d’adjoint au maire de Marguerittes, chargé de l’aménagement du territoire et de la transition énergétique, Denis Cantier occupe une place centrale dans la conduite du projet de centrale photovoltaïque sur la colline du Montrodier.
À ce titre, sa responsabilité politique est engagée à plusieurs niveaux.

1. Un porteur de projet au cœur du dispositif

Les documents officiels de la municipalité, ainsi que les comptes rendus de réunions de concertation, attestent que Denis Cantier a co-présidé les présentations du projet, participé aux visites de terrain avec les services de l’État (DDTM, Chambre d’Agriculture, etc.) et défendu publiquement l’implantation de la centrale.
Il apparaît non seulement comme un porte-parole, mais aussi comme l’un des principaux promoteurs internes de la mise en compatibilité du PLU pour autoriser cette installation en zone naturelle.

2. Le choix assumé d’une procédure dérogatoire

Le Plan Local d’Urbanisme (PLU) de Marguerittes interdit explicitement les installations photovoltaïques au sol en zone N (zone naturelle).
Pour contourner cette règle, la municipalité, avec l’appui de Denis Cantier, a engagé une Déclaration de Projet emportant Mise en Compatibilité du PLU (DP MEC) — procédure exceptionnelle qui ne peut être justifiée que par un intérêt général avéré.
Cette stratégie administrative est un choix politique assumé : elle traduit la volonté d’imposer le projet malgré la vocation protectrice de la zone.

3. Un avis citoyen massivement défavorable ignoré

Lors de l’enquête publique, 92 % des contributions déposées par les citoyens étaient défavorables au projet, invoquant la protection de la garrigue, les risques d’incendie, la perte de biodiversité et l’incompatibilité avec les documents d’urbanisme.
Malgré cette opposition écrasante et l’avis réservé de la Mission Régionale d’Autorité Environnementale (MRAe), Denis Cantier a soutenu la conclusion favorable du commissaire enquêteur, sans intégrer pleinement les recommandations environnementales.

4. La responsabilité d’un élu envers le territoire

En tant qu’élu local, Denis Cantier a le devoir de défendre l’intérêt général et de représenter l’ensemble des administrés.
En soutenant un projet industriel lourdement contesté, en zone protégée et sans bénéfices directs identifiables pour la population, il engage sa responsabilité politique devant les habitants.
Ce choix reflète une priorité donnée à une vision industrielle de la transition énergétique, au détriment de la préservation de l’écosystème méditerranéen et de la volonté citoyenne majoritairement exprimée.

un acte politique engageant sa responsabilité en tant qu’adjoint et susceptible d’être invoqué dans un recours visant à annuler la décision municipale ou la déclaration de projet.


Conclusion

La position de Denis Cantier dans ce dossier ne relève pas seulement d’un rôle technique ou administratif : elle incarne un choix politique clair.
En assumant la promotion d’un projet contesté en zone naturelle, en recourant à une procédure dérogatoire et en soutenant un avis favorable malgré une opposition massive, il porte une part essentielle de la responsabilité politique de ce dossier.
C’est à ce titre que son action doit être questionnée, évaluée et débattue publiquement.

RECOURS.

 Responsabilité de M. Denis Cantier et légalité du projet

I – Sur le rôle décisionnel et la responsabilité de M. Denis Cantier

Il ressort des pièces du dossier que M. Denis Cantier, adjoint au maire de Marguerittes, délégué à l’aménagement du territoire et à la transition énergétique, a participé activement à la préparation, à la présentation et à la défense du projet de centrale photovoltaïque au sol dit « Soleil de Marguerittes » sur la colline du Montrodier.

En application de l’article L.2122-18 du Code général des collectivités territoriales, un adjoint titulaire d’une délégation engage la responsabilité de la commune dans les actes qu’il initie, négocie ou soutient.
Les documents officiels démontrent que M. Cantier a été l’un des principaux promoteurs internes du projet, en pilotant la procédure de mise en compatibilité du PLU et en intervenant dans les réunions avec les services de l’État et le porteur industriel.


II – Sur le choix d’une procédure dérogatoire non justifiée

Le Plan Local d’Urbanisme de Marguerittes interdit l’implantation de centrales photovoltaïques au sol en zone N.
La municipalité, avec l’appui de M. Cantier, a engagé une Déclaration de Projet emportant Mise en Compatibilité du PLU (article L.300-6 du Code de l’urbanisme).

Or, cette procédure dérogatoire ne peut être légalement utilisée qu’en cas de démonstration d’un motif d’intérêt général suffisant, selon la jurisprudence constante (CE, 10 octobre 2012, n° 350306).
Aucune pièce du dossier ne fournit de démonstration chiffrée et objective de cet intérêt général :

  • absence d’analyse socio-économique locale,

  • absence d’étude comparative avec des sites déjà anthropisés,

  • bénéfices locaux non démontrés.


III – Sur la méconnaissance des avis environnementaux et de l’opposition citoyenne

  • Enquête publique : 111 avis défavorables sur 121, soit près de 92 % d’opposition.

  • Mission Régionale d’Autorité Environnementale (MRAe) : avis réservé, identifiant des impacts notables sur les habitats naturels et recommandant des compléments d’étude.

  • Conseil National de la Protection de la Nature (CNPN) : recommandations non intégrées.

En ne tenant pas compte de ces éléments substantiels, la commune et M. Cantier ont méconnu les dispositions des articles L.101-2 et L.110-1 du Code de l’urbanisme et du Code de l’environnement, qui imposent la prise en compte des objectifs de préservation de la biodiversité et de prévention des risques naturels.


IV – Sur la disproportion manifeste de l’atteinte à l’environnement

Le projet entraîne :

  • une artificialisation irréversible des sols,

  • la destruction d’habitats d’espèces protégées (ZNIEFF/ZICO, zone Natura 2000),

  • l’augmentation du risque incendie en zone méditerranéenne à forte sensibilité.

Cette atteinte apparaît manifestement disproportionnée au regard des bénéfices réels pour la commune, l’électricité produite étant injectée sur le réseau national sans usage direct local et avec des retombées économiques marginales.


V – Conclusions au tribunal

Par ces motifs, et tous autres à produire, déduire ou suppléer d’office,
Il est demandé au Tribunal administratif de :

  1. Annuler la délibération du Conseil municipal de Marguerittes validant la Déclaration de Projet emportant mise en compatibilité du PLU pour la centrale photovoltaïque du Montrodier ;

  2. Annuler l’arrêté municipal ou préfectoral pris en conséquence ;

  3. Constater le défaut de démonstration de l’intérêt général exigé par l’article L.300-6 du Code de l’urbanisme ;

  4. Constater la méconnaissance des obligations légales de protection de l’environnement prévues aux articles L.101-2 et L.110-1 du Code de l’urbanisme et du Code de l’environnement ;

  5. Condamner la commune aux entiers dépens.