Une ville durable commence par l’autonomie, pas par la dépendance

À Marguerittes, nous aurions pu choisir une vraie transition :

produire localement de l’énergie sur les toitures,

encourager l’autoconsommation collective,

rénover les bâtiments publics pour qu’ils consomment moins,

et réduire notre dépendance aux énergies fossiles et aux réseaux centralisés.

Mais ce n’est pas le choix de cette municipalité.

Au lieu de ça, on déboise la garrigue pour y poser des panneaux solaires, à des kilomètres des zones à consommer. (raccordement : 11km)

Un projet conçu pour l’exportation d’électricité, pas pour la sobriété locale.

Un projet pensé par et pour les opérateurs privés, pas pour les habitants.

Ce n’est pas de l’autoconsommation.

Ce n’est pas de la résilience.

Ce n’est pas de l’écologie.

C’est de la spéculation énergétique déguisée, qui sacrifie notre patrimoine naturel.

Marguerittes mérite mieux : une stratégie énergétique cohérente, locale, participative.

Pas un bétonnage des forêts au nom d’une transition qu’on ne maîtrise pas.

Une ville durable commence par respecter ce qui l’entoure.

Pas par le détruire.