⚡ FAKE ou FACT ?
🟥 Le vrai du faux sur le tarif de l’électricité à Marguerittes.
🎙️ L’élu Denis Cantier, en charge de la transition énergétique et soutenu par le maire, diffuse à nouveau des informations erronées aux Marguerittois et Marguerittoises.
Il affirme que le projet photovoltaïque permettra de « bloquer le prix de l’électricité » pour les habitants.
📢 Nous avons voulu vérifier : voici ce qu’il en est 👇
❌ FAKE
« Grâce à notre projet, les Marguerittois auront un prix de l’électricité bloqué »
VRAI ou FAUX ?
🚫 FAUX.
En France, chaque usager est libre de choisir son fournisseur d’électricité.
Aucune commune ne peut imposer un tarif unique ou bloqué à l’ensemble de la population.
👉 C’est interdit par la loi (principe de libre concurrence – Code de l’énergie).
✅ FACT
👉 La commune peut négocier un tarif fixe, mais uniquement pour ses propres bâtiments.
🏫 Mairie, école, cantine, foyer, médiathèque…
➡️ Oui, ces bâtiments peuvent bénéficier d’un contrat à prix bloqué négocié par la commune.
Mais cela :
– ne concerne pas les habitants,
– ne s’applique pas aux entreprises locales,
– ne change rien aux factures EDF, ou autres opérateurs d’énergie.
🟡 FACT
👉 Il existe un dispositif appelé autoconsommation collective, qui permettrait à des voisins de partager de l’énergie solaire locale.
Mais il est :
– limité à 2 km autour du site,
– techniquement complexe (compteurs Linky, opérateur tiers, conventions…),
– volontaire uniquement : aucun habitant n’y est intégré automatiquement.
📍 À Marguerittes, aucun tel dispositif n’est en place.
🟥 Comme trop souvent…
La majorité municipale diffuse des informations inexactes, avec pour seul objectif de préparer l’opinion en vue des prochaines élections.
Sous couvert de transition énergétique, elle laisse entendre que les habitants bénéficieront d’un tarif d’électricité bloqué grâce à un projet photovoltaïque…
👉 C’est faux.
👉 C’est électoraliste.
👉 Et c’est méprisant pour l’intelligence des Marguerittois.
🟢 Même si nous pouvons saluer l’initiative…
Même si nous saluons l’équipement des toitures des bâtiments publics en panneaux photovoltaïques, les annonces faites hier en conseil municipal visent surtout à gonfler artificiellement l’impact perçu de ces installations.
📉 Une fois encore, les chiffres sont inexacts.
L’élu Denis Cantier affirme que la production annuelle atteindra 8 GWh, ce qui — selon lui — permettrait de couvrir « la moitié de la consommation de la ville ».
👉 C’est factuellement faux.
🔎 La réalité, chiffres à l’appui :
D’après les données consolidées (RTE Enedis, ADEME), la consommation globale d’une commune comme Marguerittes atteint environ 25 GWh par an.
➡️ 8 GWh, c’est 32 % de cette consommation totale.
On est donc très loin des 50 % annoncés.
🟥 Pourquoi cette exagération ?
Parce qu’elle sert à mettre en scène une réussite partielle, pour faire accepter la suite du projet :
➡️ La destruction de la garrigue,
➡️ l’artificialisation de 11 hectares de crête boisée,
➡️ l’installation d’une centrale photovoltaïque industrielle au sol, dans une zone classée ZNIEFF, ZICO, en proximité de périmètre Natura 2000.
🎭 C’est une stratégie de communication :
on surestime volontairement les bénéfices en toiture pour justifier un projet industriel destructeur, présenté comme « indispensable » pour atteindre l’autonomie.
Naturellement, lorsque des citoyens ou des élus demandent à l’élu chargé de la transition énergétique de fournir les chiffres précis ou les contrats signés, il déclare ne pas être en mesure de les communiquer.
La transition énergétique ne peut pas servir de cheval de Troie à l’artificialisation des milieux naturels.