


Il affirme que le projet photovoltaïque permettra de « bloquer le prix de l’électricité » pour les habitants.



« Grâce à notre projet, les Marguerittois auront un prix de l’électricité bloqué »
VRAI ou FAUX ?

En France, chaque usager est libre de choisir son fournisseur d’électricité.
Aucune commune ne peut imposer un tarif unique ou bloqué à l’ensemble de la population.





Mais cela :
– ne concerne pas les habitants,
– ne s’applique pas aux entreprises locales,
– ne change rien aux factures EDF, ou autres opérateurs d’énergie.


Mais il est :
– limité à 2 km autour du site,
– techniquement complexe (compteurs Linky, opérateur tiers, conventions…),
– volontaire uniquement : aucun habitant n’y est intégré automatiquement.


La majorité municipale diffuse des informations inexactes, avec pour seul objectif de préparer l’opinion en vue des prochaines élections.
Sous couvert de transition énergétique, elle laisse entendre que les habitants bénéficieront d’un tarif d’électricité bloqué grâce à un projet photovoltaïque…




Même si nous saluons l’équipement des toitures des bâtiments publics en panneaux photovoltaïques, les annonces faites hier en conseil municipal visent surtout à gonfler artificiellement l’impact perçu de ces installations.

L’élu Denis Cantier affirme que la production annuelle atteindra 8 GWh, ce qui — selon lui — permettrait de couvrir « la moitié de la consommation de la ville ».


D’après les données consolidées (RTE Enedis, ADEME), la consommation globale d’une commune comme Marguerittes atteint environ 25 GWh par an.

On est donc très loin des 50 % annoncés.

Parce qu’elle sert à mettre en scène une réussite partielle, pour faire accepter la suite du projet :




on surestime volontairement les bénéfices en toiture pour justifier un projet industriel destructeur, présenté comme « indispensable » pour atteindre l’autonomie.
Naturellement, lorsque des citoyens ou des élus demandent à l’élu chargé de la transition énergétique de fournir les chiffres précis ou les contrats signés, il déclare ne pas être en mesure de les communiquer.
La transition énergétique ne peut pas servir de cheval de Troie à l’artificialisation des milieux naturels.
