La mairie prétend que le SDISS à donnée un avis positif, qu’elle n’a jamais publiée. Nous avons fait des recherches sur les SDISS du Sud de la france, voici le resumé, voici ce qu’il en ressort:
Les documents SDIS (Var, Gironde) et les cadrages préfectoraux (34, 13) établissent que les parcs photovoltaïques au sol aggravent l’aléa incendie en milieux naturels et n’offrent pas de fonction de coupe-feu. Les sapeurs-pompiers disposent d’une capacité d’intervention limitée dans les îlots PV et n’entrent pas seuls dans les enceintes clôturées. En garrigue, la combinaison biomasse fine/vent topographique renforce l’aléa. À défaut de garanties vérifiables (OLD strictes, accès DFCI permanents, réserves d’eau, îlotage conforme, câbles enterrés, AFCI, coupure d’urgence accessible, conventions SDIS), le projet est incompatible avec les objectifs de sécurité civile et la protection du massif
Il est donc inconcevable que la mairie continue de prétendre que les centrale photovoltaïque sont des coupes feux.
🔎 Nous avons mené des recherches sur les rapports des SDIS (pompiers) des départements Gironde (33), Var (83), Haute-Garonne (31), Hérault (34) et Bouches-du-Rhône (13), ainsi que sur les travaux de l’INERIS.
Le constat est sans appel :
❌ Un parc photovoltaïque n’est pas un coupe-feu.
❌ Les pompiers n’interviennent pas dans un îlot sous tension.
❌ En garrigue, le risque incendie est aggravé par la végétation sèche, les câbles et l’effet de lisière.
👉 Les prescriptions exigées par les SDIS :
✔ Pistes larges et accessibles aux camions (≥ 4 m)
✔ Îlots de petite taille (2–3 ha max) séparés par de vraies coupures franc-feu
✔ Débroussaillement renforcé (OLD strictes)
✔ Réserves d’eau normalisées et points d’aspiration
✔ Convention d’accès obligatoire pour les pompiers
✔ Localisation prioritaire sur sites anthropisés (toitures, parkings, friches)
⚠️ Installer une centrale en garrigue, c’est prendre un risque majeur pour la sécurité civile et la forêt méditerranéenne.
📢 Préservons le Montrodier et nos collines : la garrigue n’est pas un terrain industriel, c’est un patrimoine vivant.
Synthèse des documents SDIS et INERIS – PV au sol & risque incendie
1. Position de principe des SDIS
Les parcs photovoltaïques au sol ne constituent pas des coupe-feux naturels.
➝ Au contraire, ils peuvent accroître l’aléa incendie par accumulation de végétation sèche, câblage électrique, effets de lisière.
L’intervention en cas d’incendie est fortement limitée :
➝ Dans un îlot sous tension, les pompiers n’interviennent pas sans consignation.
➝ “Lorsqu’un feu se déclare dans un îlot de panneaux, aucune intervention d’extinction ne peut être engagée” (SDIS 33).
2. Exigences récurrentes (check-list DFCI)
a) Accès et intervention
Pistes carrossables pour véhicules lourds (largeur ≥ 4 m, portance, rayons de giration).
Aires de retournement et croisements tous les 200–300 m.
Portails normalisés, accessibles de l’extérieur, convention SDIS obligatoire.
Plan d’intervention détaillé (îlots, coupures, points d’eau, postes).
b) Débroussaillement & OLD
OLD renforcées (débroussaillement strict + entretien périodique).
Entretien spécifique sous panneaux.
Pas de matériaux combustibles (paillage, câbles apparents).
c) Îlotage et coupures
Division du parc en îlots de 2–3 ha max séparés par des bandes coupe-feu minérales/végétales.
Câbles enterrés.
Dispositifs de sécurité : AFCI (anti-arc), sectionneurs accessibles.
d) Eau et moyens
Réserves incendie normalisées et pérennes (points d’aspiration à < 200 m).
Signalisation claire des points d’eau.
e) Localisation et compatibilité
Priorité aux sites anthropisés (toitures, parkings, friches, délaissés).
Éviter zones à risques (PPRIF, interfaces forêt/urbanisation, zones ZNIEFF/Natura 2000).
f) Sécurité des intervenants
Les pompiers n’entrent jamais seuls dans une enceinte clôturée.
Procédures de consignation obligatoires pour neutraliser le risque électrique.
3. Retours d’expérience (REX)
Des départs de feu ont déjà été constatés dans des parcs au sol (PNRS, 2018).
Causes fréquentes : non-respect des OLD et défauts d’entretien.
Risques aggravés par :
➝ accumulation d’herbes sèches,
➝ câblage défectueux,
➝ absence de coupures franc-feu.
4. Doctrine préfectorale & INERIS
Préfectures (34, 13, 33, 83) : cadrage très strict → un parc PV au sol en milieu naturel doit démontrer une compatibilité totale avec la DFCI.
INERIS (2023) : confirme que le PV n’est pas un coupe-feu, seulement une ligne d’appui possible si toutes les conditions techniques sont respectées.
✅ Conclusion
Les SDIS sont unanimes : un parc PV en garrigue aggrave le risque incendie.
L’argument “barrière coupe-feu” est faux → confirmé par SDIS et INERIS.
Sans respect exhaustif des prescriptions (accès, îlotage, OLD, eau, conventions), le projet est incompatible avec la sécurité civile.
La doctrine nationale rappelle la priorité : toitures, parkings, friches, pas les forêts ni les garrigues.
