L’attractivité d’une ville se mesure en grande partie à sa capacité à soutenir et développer son économie locale, c’est-à-dire :

  • la diversité de ses commerces,

  • la vitalité de son centre-bourg,

  • la présence de services structurants (santé, éducation, sports, culture),

  • l’accueil d’entreprises créatrices d’emploi,

  • et la mise en valeur des ressources agricoles et touristiques locales.

Or, à Marguerittes, plusieurs signaux indiquent une perte progressive d’attractivité économique.

✅ Bilan économique de Marguerittes : constats et enjeux

🔹 1) Implantations commerciales récentes

Installations réalisées :
  • Grand Frais
  • Lidl
  • Monsieur Bricolage
➡️ Problème : Ces installations, centrées sur des enseignes nationales, ne renforcent pas réellement l’économie locale. L’arrivée de Monsieur Bricolage, en concurrence directe avec Bricomarché — déjà plus grand et bien implanté — pose la question de la pertinence commerciale et stratégique. ✅ Impact :
  • Concentration sur les grandes surfaces
  • Peu de création de valeur locale (emplois précaires, marge au siège, faibles retombées locales)
  • Mise en difficulté du tissu artisanal et du commerce indépendant

Analyse de l’activité commerciale:  

Dans une ZAC qui accueille déjà Super U et Intermarché, sont venus s’ajouter Grand FraisLidl, et potentiellement à terme ALDI, Conforama, ACTION, Neco, etc.

Cette concentration d’enseignes nationales à bas coût interroge sur sa pertinence pour Marguerittes.
À y regarder de près, ces commerces répondent davantage aux besoins des quartiers Est de Nîmes, en pleine reconfiguration dans le cadre du PLH et du NPNRU, qu’à ceux des habitants de Marguerittes.

Autrement dit, le développement commercial actuel semble être pensé au bénéfice de l’expansion urbaine nîmoise, davantage qu’au service d’un tissu économique local autonome.


La question centrale devient alors :

Voulons-nous multiplier des surfaces de vente low-cost,
ou bien favoriser l’implantation d’entreprises créatrices d’emploi et de valeur ?

Car privilégier presque exclusivement une offre de consommation à bas prix :

  • n’encourage pas la création d’emplois qualifiés,

  • n’enrichit pas le territoire,

  • limite l’autonomie économique de la commune,

  • et renforce la dépendance sociale des populations.

Cela revient, en pratique, à déplacer des populations fragiles sans leur offrir de perspectives d’emploi.
On entretient ainsi un modèle où les ménages restent sous perfusion d’aides sociales, sans dynamisme économique local susceptible de transformer durablement la situation.

Ce choix n’est pas neutre :
➡️ c’est une orientation politique implicite,
qui privilégie la gestion de la pauvreté plutôt que son recul par l’activité économique.


✅ Idée clé

Une stratégie territoriale responsable devrait viser d’abord
→ l’installation d’entreprises,
→ la diversification des activités,
→ la création d’emplois locaux,
→ et la montée en compétence des habitants.

Autrement, Marguerittes risque de devenir un simple pôle de consommation à bas coût —
au détriment de son attractivité, de son économie, et de sa capacité à construire un avenir durable.

🔹 2) Agriculture

➡️ Constat : absence de stratégie d’accueil, de soutien et de valorisation des agriculteurs.

Alors que Marguerittes dispose d’une plaine agricole fertile et d’un patrimoine rural ancien,
→ aucune dynamique significative n’a été engagée pour :

  • réinstaller des agriculteurs,
  • soutenir l’agriculture locale,
  • valoriser les circuits courts,
  • accompagner l’installation de jeunes exploitants.

A l’heure ou nous écrivons ce texte nous savons que la cave coopérative disparait a Marguerittes, remplacée par des logements.

🔹 3) Centre-bourg : perte de vitalité

➡️ Constat : absence de stratégie de revitalisation

Conséquences visibles :

  • disparition progressive du petit commerce
  • baisse de la fréquentation
  • diminution de l’attractivité résidentielle

🔻 Fermetures notables :

  • Cabinet de radiologie
  • Pharmacie Praden
  • Plusieurs médecins
  • Bureau de poste / relais postal
  • Banque CIC
  • Deux restaurants (dont l’Assiette Corse)

🔹 4) Comparaisons : ville de taille équivalente → Uzès

✅ Uzès et sa Communauté de Communes montrent une dynamique opposée

🔸 Services structurants en expansion

  • Ouverture d’un cabinet d’imagerie : radio, scanner, IRM
  • Construction d’une 2e piscine

🔸 Développement économique

  • Forte stratégie autour du tourisme patrimonial et gastronomique
  • Soutien à l’artisanat
  • Centre-bourg dynamique
  • Mise en valeur de l’identité locale

🔸 Résultat
→ Une attractivité renforcée
→ Création de valeur locale
→ Hausse du prestige territorial


🔹 5) Tourisme : un potentiel ignoré

Marguerittes est idéalement située sur un axe touristique majeur :

Nîmes – Arles – Orange – Avignon – Uzès – Saint-Rémy-de-Provence.

Sa proximité avec :

  • la romanité (UNESCO),
  • les garrigues,
  • les itinéraires vélo,
  • et l’axe Espagne ⇄ Europe du Nord

→ en fait un point d’étape naturel.

➡️ Pourtant :
Aucune stratégie d’accueil touristique
→ absence de gîtes communaux, d’aires dédiées, d’itinéraires balisés, de mise en valeur patrimoniale
→ opportunités perdues


🔹 6) Dépendance aux subventions

➡️ Le budget municipal (env. 11 M€/an) repose fortement sur les subventions.

Dette : ≈ 7 M€

⚠️ Risque :

  • faible autonomie financière
  • vulnérabilité aux baisses d’aide
  • peu de marge d’investissement

Au contraire, les communes dynamiques augmentent leur budget réel par développement économique → commerces, activités, tourisme, implantation d’entreprises…

✅ Synthèse

Critère Marguerittes Uzès
Dynamique du centre-bourg ❌ déclin ✅ forte
Agriculture ❌ non soutenue ✅ valorisée
Services médicaux ❌ pertes ✅ création
Équipements sportifs ❌ fermeture ✅ 2 piscines
Tourisme ❌ non exploité ✅ moteur de croissance
Commerce indépendant ❌ en recul ✅ attractif
Attractivité globale ❌ en baisse ✅ en hausse

⚠️ Anayse

Malgré une position géographique exceptionnelle, Marguerittes :
  • n’a pas développé d’économie locale durable,
  • a perdu de nombreux services de proximité,
  • voit son centre-bourg se déliter,
  • dépend fortement de financements externes,
  • subit une perte progressive d’attractivité résidentielle et touristique.
👉 Le développement se fait au profit de grandes enseignes périphériques, au détriment du commerce indépendant et du patrimoine local.

🔹 ZAC du Tec : un levier économique… dont Marguerittes ne profite pas

La ZAC du Tec constitue l’un des pôles économiques majeurs de notre territoire.
Elle regroupe :

  • artisans

  • commerçants

  • PME

  • entreprises locales
    un tissu économique précieux, construit historiquement par des familles et des entrepreneurs du village.

✅ Des recettes fiscales importantes

La ZAC génère environ :
➡️ 3 millions d’euros de taxes par an

⚠️ Problème majeur : Ces recettes ne reviennent pas à la commune de Marguerittes.

Elles sont intégralement perçues par Nîmes Métropole, qui les redistribue de manière mutualisée sur l’ensemble de l’agglomération.

👉 Autrement dit :

Marguerittes produit la richesse, mais ce sont d’autres communes qui en bénéficient.


🔹 Conséquence directe : manque de moyens pour investir localement

En étant privée de ces ressources financières naturelles, Marguerittes :

  • ne peut financer des équipements structurants (piscine, médiathèque, centre culturel…)

  • ne peut développer une politique d’attractivité

  • dépend des subventions externes

  • voit son autonomie financière diminuer

🟡 Exemple frappant :

Pendant que la ZAC du Tec rapporte ~3 M€/an, Marguerittes perd sa piscine
… tandis qu’Uzès, commune de taille comparable, ouvre sa seconde piscine.

Il ne s’agit pas d’une fatalité économique,
→ mais bien d’un défaut de stratégie et de négociation politique.


🔹 Déviation progressive de la vocation initiale

La ZAC du Tec avait été créée pour soutenir :

  • l’artisanat

  • les entreprises locales

  • le développement familial et de proximité

Or, aujourd’hui, on observe :
➡️ l’arrivée de holdings et de structures financières
→ déconnectées des besoins du territoire
→ qui n’animent pas le tissu social local
→ sans engagement dans la vie de la commune

Ce glissement éloigne la ZAC de sa mission première :

être un moteur d’activité au service de Marguerittes et de ses habitants.


🔹 Synthèse

ÉlémentConstat
Recettes ZAC du Tec≈ 3 M€/an
BénéficiaireNîmes Métropole
Bénéfice pour MarguerittesFaible
ConséquencePeu d’équipements structurants
DériveArrivée de holdings
PerteÉconomie locale sous-valorisée

🔹 Ce qu’il aurait fallu faire

✅ Négocier un retour financier en lien avec la contribution réelle de Marguerittes
✅ Exiger un fléchage vers les projets structurants (piscine, santé, culture)
✅ Mettre en place une stratégie d’accueil d’artisans, PME et entreprises locales
✅ Préserver la vocation de la ZAC face à la financiarisation


 

🔹 Atteinte à la biodiversité : un choix économique contre-productif

En parallèle de la perte d’attractivité économique locale, Marguerittes subit aujourd’hui une décision lourde de conséquences :
l’implantation d’une filiale de TotalEnergies pour un projet photovoltaïque au sol, entraînant la destruction d’une partie de notre forêt méditerranéenne.

✅ Une forêt à haute valeur écologique

La colline concernée – secteur du Montrodier – est un milieu :

  • riche en biodiversité méditerranéenne,

  • identifié dans les inventaires naturalistes,

  • situé en zone d’enjeux écologiques majeurs,

  • abritant des espèces protégées,

  • jouant un rôle essentiel dans la lutte contre l’érosion, les incendies et la préservation des sols.

➡️ C’est un patrimoine naturel rare, témoin de l’histoire paysagère et culturelle locale.


⚠️ Un projet qui détruit au lieu de valoriser

Plutôt que de soutenir :

  • la valorisation durable de la garrigue,

  • le tourisme nature,

  • la recherche scientifique,

  • l’éducation environnementale,

  • les activités rurales respectueuses du milieu,

→ la municipalité a choisi de sacrifier ce patrimoine au profit d’un opérateur industriel extérieur.

🔸 Conséquences :

  • Déboisement massif

  • Fragmentation des habitats

  • Disparition d’espèces

  • Dégradation paysagère

  • Artificialisation de milieux naturels

  • Perte d’un site patrimonial méditerranéen

Ce choix va à l’encontre :

  • des objectifs nationaux de ZAN (Zéro Artificialisation Nette),

  • des recommandations du SCoT Sud-Gard,

  • du PADD,

  • des orientations de protection des espaces boisés et sensibles,

  • et des avis exprimés par la MRAe et la DREAL.


🔹 Un modèle économique discutable

En confiant à TotalEnergies l’exploitation de ce site,
Marguerittes perd le contrôle sur les bénéfices générés.

➡️ L’énergie produite est vendue sur les marchés nationaux,
→ sans avantage concret pour les habitants
→ sans baisse de facture
→ sans création significative d’emploi local
→ sans retour financier structurant pour la commune

On détruit notre patrimoine commun pour enrichir une multinationale.

Pendant ce temps :

  • le tourisme nature n’est pas développé,

  • la mise en valeur du patrimoine n’est pas engagée,

  • la recherche scientifique est ignorée.


🔹 Une incohérence territoriale

Ce projet intervient alors même que :

  • nombreux sites anthropisés existent déjà (friches, zones industrielles, parkings…),

  • des alternatives ont été proposées sur des terrains artificialisés,

  • les habitants se sont largement opposés au projet (≈ 90 %),

  • des experts naturalistes ont souligné la sensibilité du site,

  • la pression incendie et hydrologique augmente.

→ La forêt méditerranéenne du Montrodier aurait dû être protégée, non dégradée.


✅ Synthèse

DimensionImpact
Biodiversité❌ destruction
Patrimoine naturel❌ perte irréversible
Économie locale❌ aucun bénéfice
Paysage❌ dégradation
Emploi❌ quasi nul
Retour financier❌ limité
Alternatives✅ existaient

🔹 Message 

« Alors que notre économie locale décline, on sacrifie désormais notre patrimoine naturel pour un opérateur extérieur.
La filiale de TotalEnergies détruit notre forêt méditerranéenne, sans bénéfice réel pour les habitants.
Nous perdons à la fois notre richesse économique et notre biodiversité.
Protéger le Montrodier, c’est protéger l’avenir de Marguerittes. »

✅ Conclusion

L’analyse du bilan économique de Marguerittes met en lumière une dérive préoccupante : malgré une situation géographique exceptionnelle, des atouts agricoles solides et un potentiel touristique majeur, la commune ne parvient pas à transformer ces forces en développement local durable. Les choix stratégiques réalisés ces dernières années ont favorisé :
  • l’implantation massive d’enseignes nationales à bas coût,
  • la disparition progressive des services de proximité,
  • l’affaiblissement du centre-bourg,
  • une dépendance accrue aux subventions publiques,
  • et, désormais, la destruction de milieux naturels d’intérêt écologique majeur.
Pendant que d’autres villes de taille comparable — comme Uzès — investissent dans les services de santé, les équipements collectifs, la culture, le tourisme et l’artisanat, Marguerittes s’oriente vers un modèle fondé sur la consommation low-cost, au détriment de l’emploi local, de l’identité du village et de la qualité de vie des habitants. Les recettes issues de la ZAC du Tec, pourtant essentielles à l’économie du territoire, sont perçues par Nîmes Métropole, privant Marguerittes de moyens financiers indispensables pour investir, se moderniser et renforcer son attractivité. Faute de stratégie politique affirmée, la commune reste spectatrice de sa propre perte de valeur. Plus grave, le choix de sacrifier le Montrodier à un projet photovoltaïque industriel — sans bénéfice réel pour la population — illustre l’absence de vision d’ensemble et la difficulté à défendre les intérêts du territoire. Alors que 90 % des contributions citoyennes s’y opposent, la commune s’obstine dans une direction contraire aux enjeux écologiques, économiques et patrimoniaux. Ce cumul de décisions conduit à un affaiblissement généralisé du tissu local :
  • disparition d’activités essentielles,
  • perte d’autonomie,
  • régression touristique,
  • fragilisation du commerce et de l’artisanat,
  • et détérioration de l’environnement naturel.

Le constat est clair :

Marguerittes s’éloigne de son rôle de village dynamique et attractif, pour devenir une périphérie commerciale et sociale de Nîmes, sans bénéfices durables pour ses habitants.

Pourtant, une autre voie est possible :

  • soutenir les entreprises et l’artisanat local,
  • accompagner l’installation d’agriculteurs,
  • revitaliser le centre-bourg,
  • réinvestir dans les services de santé, de sport et de culture,
  • développer un tourisme qualitatif lié à la romanité et à la garrigue,
  • protéger le patrimoine naturel,
  • récupérer une part équitable de la richesse produite par la ZAC,
  • construire une stratégie d’emploi plutôt qu’un modèle d’assistanat.

En résumé

Le décrochage actuel n’est pas une fatalité. Il résulte de choix politiques qui peuvent — et doivent — être corrigés. Repenser le développement local, c’est :
  • redonner de la valeur aux habitants,
  • recréer de l’emploi,
  • préserver le patrimoine naturel,
  • et rendre Marguerittes à nouveau attractive.
L’avenir du village dépend d’une stratégie visionnaire, centrée sur l’économie réelle, l’humain, et la préservation de notre patrimoine.

En lien sur l'économie à Marguerittes

Analyse du Bilan Economique de Marguerittes
L’attractivité d’une ville se mesure en grande partie à sa capacité à soutenir et développer...
❌ Marguerittes laisse aussi disparaitre sa cave coopérative
La cave coopérative viticole va disparaître, et tant d’autres activités qui faisaient l’attractivité et l’identité de...
🌾 L’agriculture à Marguerittes : un patrimoine menacé par l’inaction
🌾 Une plaine “sacralisée”, mais en déclin Le maire de Marguerittes a voulu sacraliser la plaine...
La chaine ACTION s'installe à Marguerittes
📢 Après LIDL, c’est maintenant au tour de nouvelles enseignes “discount” de s’implanter à Marguerittes...
Analyse du Bilan Economique de Marguerittes
L’attractivité d’une ville se mesure en grande partie à sa capacité à soutenir et développer...
❌ Marguerittes laisse aussi disparaitre sa cave coopérative
La cave coopérative viticole va disparaître, et tant d’autres activités qui faisaient l’attractivité et l’identité de...
🌾 L’agriculture à Marguerittes : un patrimoine menacé par l’inaction
🌾 Une plaine “sacralisée”, mais en déclin Le maire de Marguerittes a voulu sacraliser la plaine...
La chaine ACTION s'installe à Marguerittes
📢 Après LIDL, c’est maintenant au tour de nouvelles enseignes “discount” de s’implanter à Marguerittes...

Pour rester informer...

Inscrivez vous pour recevoir les informations détaillées en fonction des évolutions de Marguerittes

Pour soutenir notre action

 🌳 Un déclassement illégal au détriment du vivant

La municipalité de Marguerittes a voté une délibération autorisant le déclassement d’une zone boisée classée (EBC)afin de la transformer en zone photovoltaïque, par modification du Plan Local d’Urbanisme (PLU) et du Projet d’Aménagement et de Développement Durable (PADD).

Face à cette décision, nous avons constitué un dossier complet démontrant les nombreuses irrégularités que soulève cette modification :
atteinte à la biodiversité, risques accrus d’inondation, et menace sur la nappe phréatique, la colline se situant dans la Zone de Protection Éloignée (ZPE) du captage prioritaire de Peyrouse, essentiel à l’alimentation en eau potable de la commune.

Ces constats s’appuient sur de longues recherches et une contre-étude indépendante de plus de 200 pages, réalisée grâce au précieux concours de naturalistes bénévoles.
Notre démarche se poursuit désormais devant la justice, afin de faire reconnaître :

  • les irrégularités juridiques de la procédure,

  • l’absence d’intérêt général du projet industriel,

  • et les objections formulées par la Mission Régionale d’Autorité Environnementale (MRAe) et la Direction Régionale de l’Environnement (DREAL).


🦎 Un guide pour faire aimer et connaître la vie du Montrodier

Pour sensibiliser petits et grands à la richesse du Montrodier, nous avons créé un petit guide illustré de la biodiversité locale.
Ce livret, fruit de plusieurs années d’observations, présente plus de 200 espèces de faune et de flore, dont beaucoup protégées, que l’étude d’impact officielle n’avait même pas identifiées.

Chaque planche associe une photo, le statut de protection et une brève description de l’espèce observée sur la colline.

Distribué gratuitement lors de la balade-pique-nique citoyenne, le guide est désormais disponible :

  • 💾 5 € en version PDF téléchargeable qui sera mis à jour régulièrement.

  • 📘 10 € en version papier reliée.

Les fonds récoltés serviront à soutenir l’action juridique engagée pour empêcher le déboisement des 12 hectares de garrigue et sauvegarder les espèces qui y vivent.


🌿 Protéger le Montrodier, c’est protéger l’eau, la forêt et la vie qu’elle abrite.
❤️ « Quand l’humain s’agenouille devant le vivant, il se relève plus grand. »


  •  

Un Engagement Actif pour l’Urbanisme Durable à MARGUERITTES.

Introduction

Le site www.maspraden.fr est une plateforme dédiée à la discussion et à l’action autour des questions d’urbanisme et de qualité de vie à MARGUERITTES  et ses environs. Géré par le Comité Mas Praden, le site se positionne comme une voix critique face aux projets de densification urbaine de la municipalité, tout en proposant des solutions alternatives visant à préserver l’environnement et améliorer la qualité de vie des résidents.

Urbanisation et Développement Durable

L’un des principaux axes de Mas Praden concerne la critique des projets de densification urbaine planifiés par la municipalité de MARGUERITTES. Le site met en avant les conséquences négatives de ces projets, notamment en termes de pression sur les infrastructures existantes, de dégradation de l’environnement et de baisse de la qualité de vie. Les articles soulignent l’importance d’une approche plus équilibrée de l’urbanisme, qui inclut la co-construction d’une charte de l’urbanisme avec les citoyens pour garantir un développement harmonieux et respectueux des besoins des habitants  .

Prévention des Risques d’Inondation

Un autre sujet central du site est la gestion des risques d’inondation, particulièrement pertinent dans une région régulièrement affectée par des épisodes de fortes pluies. Mas Praden critique les projets de construction dans des zones inondables, soulignant le manque de considération pour le Plan de Prévention des Risques d’Inondation (PPRI). Le site appelle à une révision des plans d’urbanisme pour mieux intégrer ces contraintes et protéger la population locale des dangers associés à l’urbanisation en zones à risque .

Mixité Sociale et Générationnelle

Le site aborde également les politiques de mixité sociale et générationnelle, en discutant des décisions visant à favoriser cette diversité dans les nouveaux projets de logement. Toutefois, Mas Praden exprime des préoccupations quant aux politiques qui pourraient transformer certains quartiers en ghettos, en proposant plutôt des solutions pour intégrer harmonieusement les différentes classes sociales, notamment à travers des logements intermédiaires .

Nuisances Sonores et Environnementales

Les nuisances sonores et environnementales constituent un autre point de préoccupation majeur. Le site rapporte notamment des initiatives contre les nuisances sonores de l’aérodrome de Nîmes Courbessac, incluant des actions légales pour protéger les droits des résidents affectés. Ces efforts montrent l’engagement du Comité Mas Praden à défendre un cadre de vie sain et paisible pour tous les habitants .

Engagement Communautaire

Enfin, Mas Praden encourage fortement l’engagement communautaire. Le site invite les résidents à participer activement aux discussions et aux décisions concernant les projets d’urbanisme locaux. En organisant des réunions, en menant des sondages et en partageant des informations détaillées sur les projets en cours, le site cherche à mobiliser la communauté pour qu’elle prenne une part active dans la définition de l’avenir de leur environnement  .

Conclusion

Mas Praden se présente comme un acteur crucial dans le paysage urbain de MARGUERITTES , en offrant une plateforme de réflexion, de critique et de proposition autour des projets d’urbanisation. Grâce à son engagement pour un développement durable et une meilleure qualité de vie, le site joue un rôle essentiel dans la promotion d’une urbanisation respectueuse des besoins des citoyens et de l’environnement. 

Pour en savoir plus et participer à cette initiative citoyenne, visitez www.maspraden.fr.

Extrait d'une intervention de Jean-Marc Jancovici au Sénat, Polytechnicien et dirigeant du Shift Project, think tank lié au climat-énergie.

Formulaire réservé aux élus

Désolé. Vous devez être connecté pour accéder à ce formulaire.

Étape 1 sur 2

  • Ce champ n’est utilisé qu’à des fins de validation et devrait rester inchangé.
  • Indiquez ici sur quel(s) article(s) vous aller effectuer votre droit de réponse.
  • écrivez ici votre droit de réponse
  • merci d'indiquer ici votre statut d'élu. Il doit nécessairement être en lien avec le sujet sur lequel vous intervenez.

Je m'exprime sur ma ville

Sondage Peyrouse

Formulaire de participation

Charte d’urbanisme de Marguerittes

Elaboration de la charte

Étape 1 sur 2

  • Ce champ n’est utilisé qu’à des fins de validation et devrait rester inchangé.
    Vous pouvez participer pleinement à l'élaboration de la charte ou simplement donner votre avis sur son évolution en votant chaque sujet qui sera contenu dans cette charte

Echanges avec Mr Bouteillon

Les échanges avec le responsable de la concession des Padels

Définition du comité de quartier

"Les comités de quartier sont composés de représentants de la population. Les comités de quartier sont consultés de manière systématique sur les grands projets de votre quartier et plus largement de la ville. Les comités de quartier sont des lieux d'information, d'écoute, de débats et d'expression concernant les projets d'aménagement du quartier, la vie de quartier ou encore l'amélioration du cadre de vie. Ils permettent une meilleure diffusion et communication vers la population du quartier. Ils sont un des relais entre les services de la mairie et les élus et la population du quartier, sans être les représentants des premiers ou des seconds. Ils sont des forces de proposition et peuvent ainsi soumettre des voeux au conseil, celui-ci prenant la décision de les accepter ou non et de les redistribuer vers les autorités compétentes."