🟩 Réponse du Comité du Mas Praden
Monsieur le Maire affirme vouloir « construire ensemble » l’avenir de Marguerittes.
Mais depuis quatre ans, aucune consultation publique n’a été suivie d’effet.
Les projets avancent sans concertation véritable, mais avec des stratégies de conduites du changement, et les décisions sont prises avec un cercle restreint d’élus et de partenaires acquis à sa cause, sans tenir compte des avis exprimés par les habitants, les associations ou les comités de quartier.
🔎 Refuser le débat, c’est refuser la vérité
Il prétend rejeter les « polémiques » et la « propagande partisane ».
Mais demander des explications n’est pas de la polémique : c’est un droit citoyen.
Lorsqu’il refuse de publier les contrats avec la SPL Agate, de divulguer l’OAP en cours (ce qui est pourtant une obligation légale, article L.153-12 du Code de l’urbanisme), ou d’expliquer les incohérences des chiffres d’urbanisation, il ne protège pas le débat démocratique — il l’étouffe.
Nos analyses reposent sur des sources officielles et publiques : rapports et projet d’urbanisation dans le cadre des travaux effectués par la SPL agate et l’agence de l’urbanisme, rapport de l’Insee, de la SSMI pour la sécurité, bilans financiers de la commune, documents de la trésorerie municipale.
Ce que nous présentons n’est pas de la propagande, mais des faits vérifiables.
Et quand la mairie préfère s’en prendre à ceux qui questionnent plutôt que de répondre, c’est le signe d’une gestion opaque et verrouillée.
🧭 1. La vérité sur la “politique politicienne”
« Je refuserai comme je l’ai toujours fait d’engager le débat sur les chemins des polémiques préfabriquées, des stratégies politiciennes et de la propagande partisane. »
Quelle ironie !
Car depuis six ans, le maire agit précisément dans cette logique : multiplication des opérations de communication, instrumentalisation du service municipal, connivence avec la métropole et le département pour asseoir un réseau d’influence personnel en vue d’une carrière politique au-delà de Marguerittes,utilisation des enfants comme levier politique pour atteindre les parents, personne n’est dupe.
Les décisions sont prises au gré des alliances institutionnelles, non dans l’intérêt du village : les habitants ne sont plus associés, le conseils citoyens a été marginalisés, les avis d’experts ou d’associations sont ignorés.
C’est cela, la vraie politique politicienne : l’entre-soi et la stratégie de carrière au lieu du dialogue et de la proximité.
🌿 2. L’environnement : de beaux mots, mais des actes destructeurs
Il prétend vouloir « protéger l’environnement, la qualité de vie et l’attractivité de la commune ».
Mais ses actes racontent l’inverse :
-
Destruction des zones naturelles du Parc Praden, bétonisation au mépris du bon sens écologique et au profit d’une holding;
-
Tentative d’urbanisation de la plaine de Peyrouse, stoppée uniquement grâce à la mobilisation citoyenne et des recours effectués.
-
Projet industriel de centrale photovoltaïque sur le Montrodier, zone boisée classée, cœur de notre garrigue, incompatible avec les engagements Natura 2000 et ZNIEFF.
Ces faits suffisent à montrer que son “écologie” n’est qu’un vernis communicationnel.
Il ne s’agit pas de protéger, mais de monétiser la nature au profit de promoteurs et d’opérateurs énergétiques.
🕊️ 3. La vraie intelligence citoyenne
Il parle d’« intelligence citoyenne » et de « vérité des engagements » ?
Qu’il commence par écouter les habitants, publier les études environnementales, rendre accessibles les OAP et les délibérations du conseil, respecter la transparence qu’il invoque sans cesse.
La démocratie locale n’est pas un slogan : c’est une pratique quotidienne de respect et de partage de l’information.
🏗️ Urbanisme et environnement : la dissonance
La municipalité parle de modernisation et d’embellissement, mais sur le terrain, nous voyons une urbanisation précipitée, la disparition progressive des zones naturelles, et des projets menés avec des études d’impact biaisées que nous attaquons en justice avec plusieurs associations.
Les orientations d’aménagement et de programmation dont l’accès nous est refusées dissimule, la transformation silencieuse de notre village.
Quant aux équipements sportifs récents, ils violent parfois la réglementation environnementale : les éclairages du padel dépassent le flux lumineux horizontal maximal de 1 %, en contradiction avec le décret du 27 décembre 2018 sur la pollution lumineuse.
La mairie ne peut prétendre protéger la nature tout en ignorant la loi.
🚨 Sécurité : +30 % d’incidents en quatre ans
Sous son mandat, les chiffres de la délinquance ont augmenté de 30 %.
Agressions, délinquance, drogue, dégradations et incivilités se multiplient.
Le maire évoque la « tranquillité publique », mais sans politique locale de prévention ni présence accrue sur le terrain.
Communiquer ne suffit pas à rassurer — il faut agir, planifier, dialoguer avec les habitants et la gendarmerie.
nos articles sur la sécurité :www.marguerittes.org
🏥 Santé : des pertes inquiétantes et des promesses floues
Notre commune, autrefois bien dotée, a perdu en quatre ans :
un centre de radiologie,
une pharmacie,
et trois médecins généralistes.
Aujourd’hui, on nous promet une nouvelle maison de santé censée accueillir dix médecins.
Mais selon nos échanges que nos trois quartiers, Coeur de Marguerittes, Genette, et Mas Praden ont eu avec avec l’ARS, le député et le président de l’Université de Médecine de Montpellier, aucun projet validé ni engagement de recrutement n’existe à ce jour.
Ces institutions nous ont confirmé la pénurie nationale de généralistes et le faible espoir d’obtenir dix praticiens supplémentaires à court terme.
Nous demandons donc au maire de publier les preuves :
les conventions signées,
les accords de financement,
les confirmations écrites des professionnels de santé concernés.
Sans cela, cette annonce n’est qu’un effet de communication électoral.
💶 Gestion financière : la dette enfle, la marge d’action s’effondre
La dette municipale atteint un niveau préoccupant :
la capacité d’autofinancement n’est plus que de 93 € par habitant,
contre 250 € en moyenne dans les communes de taille similaire.
Autrement dit, Marguerittes a mangé son pain blanc : elle ne peut plus investir sans s’endetter lourdement.
Pendant ce temps, la mairie poursuit des projets dispendieux et à faible utilité collective, au lieu de concentrer les efforts sur l’entretien des équipements existants —
comme la piscine municipale, toujours fermée, sans qu’aucune explication claire ni calendrier de remise en service ne soit donné.
Agiter la peur des « désordres du monde » pour masquer le désordre budgétaire local, c’est une stratégie de diversion, pas une politique responsable.
🌿 Une autre voie pour Marguerittes
Nous voulons une commune qui écoute, pas qui s’impose.
Une ville qui protège ses zones naturelles et agricoles, plutôt que de les offrir à des promoteurs.
Une économie locale qui soutient les producteurs et commerces de qualité, pas des grandes surfaces à bas prix dont les produits nuisent à la santé et au territoire.
Nous défendons :
la transparence totale sur les projets et les marchés publics,
la publication des contrats SPL Agate,
la consultation citoyenne obligatoire avant toute modification du PLU ou OAP,
le respect strict des normes environnementales,
et la valorisation du patrimoine agricole et des garrigues, fierté historique de Marguerittes.
💡 Rayonner ou éclairer ?
Monsieur Nicolas dit « aimer Marguerittes ».
Mais il semble aimer surtout la Marguerittes qui le fait rayonner politiquement, pas celle des habitants qu’il n’écoute plus.
Aimer Marguerittes, c’est aimer les Marguerittois.
C’est accepter la contradiction, reconnaître les contributions citoyennes, et partager les décisions.
Nous ne voulons pas d’un maire qui brille,
nous voulons un maire qui éclaire,
qui explique,
et qui construit vraiment l’avenir avec nous.
Nous avons un maire dont l’objectif est de rayonner politiquement dans les sphères de ses amis politiques.
Il dit aimer Marguerittes, mais nous voulons un maire qui aime les Marguerittois
Nous voulons un maire qui éclaire, pas un maire qui rayonne









