Méthodologie & Charte de vérification
Contenu proposé :
Cette rubrique vérifie, sources à l’appui, les affirmations publiques relatives à Marguerittes (urbanisme, environnement, finances, sécurité, etc.). Elle vise à éclairer les citoyens, sans attaquer les personnes. Chaque vérification s’appuie sur des documents traçables (lois, délibérations, études, budgets, données publiques) et fait l’objet d’une publication transparente et mise à jour si nécessaire.
Étapes : (1) Collecte de la déclaration (citation exacte, date, canal, auteur) ; (2) Formulation de la question vérifiable ; (3) Recherche documentaire (textes juridiques, PLU/SCOT, MRAe/DREAL, INPN, BRGM, budgets, etc.) ; (4) Analyse argumentée ; (5) Verdict sur l’échelle ; (6) Publication des sources ; (7) Droit de réponse.
Charte :
Nous vérifions des faits, pas des intentions.
Nous citons mot-à-mot la déclaration, avec date et lien.
Nous séparons faits / analyse / opinion.
Nous publions les sources (au moins 2 quand c’est possible).
Nous corrigeons publiquement en cas d’erreur.
Nous offrons un droit de réponse : 7 jours, 2 000 caractères, pièces justificatives, publication à l’identique sous réserve de conformité légale.
Mentions et garde‑fous :
Nous évitons tout propos diffamatoire ou injurieux ; nous privilégions les qualifications factuelles : inexact, non sourcé, contredit par…
Nous archivons les sources (PDF, captures horodatées).
Nous affichons une date et un numéro de version à chaque mise à jour de fiche.
Sujet :
Citation :
🧭 1. Résumé du discours municipal (Échos de Marguerittes n°32)
a) Message principal
La municipalité présente la sécurité comme un pilier du “bien-vivre à Marguerittes”, reposant sur :
-
6 policiers municipaux,
-
2 gardes de l’environnement,
-
environ 70 caméras de vidéoprotection connectées H24,
-
un réseau de pistes cyclables et trottoirs sécurisés,
-
un budget annuel supérieur à 1 million d’euros,
-
et une coordination avec la gendarmerie et les pompiers.
b) Résultats revendiqués
Le maire, Rémi Nicolas, affirme :
“Les chiffres confirment que Marguerittes vit en sécurité.”
“Nous avons constaté une baisse de 15 % des atteintes aux biens, un taux que l’on retrouve sur les cambriolages, les vols aux véhicules, les dégradations ou les dépôts sauvages de déchets.”
Le discours met l’accent sur :
-
la baisse des atteintes aux biens en 2025,
-
la réussite de la fête votive sans incident,
-
la bonne coordination entre services,
-
la vidéoprotection 24h/24,
-
et la prévention via le Conseil Local de Sécurité et de Prévention de la Délinquance (CLSPD).
Question :
La baisse de l'insécurité est elle notable à Marguerittes ?
Verdict :
présentation des faits
📊 2. Notre analyse citoyenne basée sur des ressources officielles
| Indicateur | Mairie (Échos n°32) | Analyse Mas Praden (SSMSI) | Fact-checking / Vérification |
|---|---|---|---|
| Atteintes aux biens | “-15 % en 2025” (sans source) | +17 % entre 2020 et 2023 | ⚠️ Contradiction. Le SSMSI montre une tendance à la hausse depuis 2020. |
| Cambriolages | “Taux en baisse” | En baisse depuis 2018 mais stable depuis 2021 | 🟨 Partiellement vrai. Baisse ancienne, mais stagnation récente. |
| Violences physiques | Non mentionné | +160 % entre 2018 et 2023 | ❌ Omission notable du rapport municipal. |
| Stupéfiants | Non mentionné | +214 % (8,8 mises en cause / 1 000 hab) | ❌ Omission totale alors que l’indicateur explose. |
| Vidéo-protection | 70 caméras, connectées à Nîmes Métropole | Mentionnée aussi dans notre analyse comme dispositif “inflationniste” sans preuve d’efficacité | 🟨 Fait réel, mais absence d’évaluation de l’impact sur la délinquance. |
| Budget sécurité | +1 M €/an, plus gros poste communal | Aucun chiffre contredit, mais notre article sur la sécurité souligne que les résultats ne justifient pas un tel coût au vu de la hausse des faits | 🟩 Donnée crédible, mais efficacité contestée. |
| Fête votive sans incident | Mise en avant comme réussite | Événement ponctuel, non indicateur structurel | 🟨 Communication symbolique, non statistique. |
| Sources citées | Aucune donnée chiffrée officielle | SSMSI, Interstats, Ville-data | ✅ Ton article s’appuie sur des données officielles vérifiables. |
⚖️ 3. Analyse critique (fact-checking)
✅ Points factuels confirmés
-
Effectifs et dispositifs (6 policiers, 2 gardes, 70 caméras) : cohérents avec les délibérations municipales précédentes.
-
Existence du DICRIM et du CLSPD : exacts et conformes à la loi.
-
L’application “Ma Sécurité” et la borne numérique : réelles, dispositif national.
⚠️ Points discutables ou contradictoires
-
“Baisse de 15 % des atteintes aux biens” :
-
Aucun document officiel ne le corrobore.
-
Les chiffres SSMSI 2020-2023 montrent une hausse des atteintes aux biens et des atteintes à l’intégrité physique.
-
-
Omission des violences, stupéfiants et atteintes aux personnes :
-
Ces indicateurs sont ceux qui progressent le plus à Marguerittes.
-
Leur absence relève d’un biais de communication typique des bilans électoraux : ne citer que les données favorables.
-
-
Corrélation entre vidéoprotection et baisse de la délinquance non démontrée :
-
Aucune étude locale publiée.
-
Les caméras ont surtout une fonction d’enquête, pas de prévention prouvée.
-
-
Narration politique centrée sur la “tranquillité” :
-
Le lexique (“bien-vivre”, “sentiment de sécurité”, “tranquillité publique”) est plus communicationnel que factuel.
-
Aucune donnée comparative avec d’autres communes de Nîmes Métropole.
-
🧩 4. Synthèse finale
| Aspect | Version mairie (Échos n°32) | Version Mas Praden / données SSMSI |
|---|---|---|
| Tonalité | Auto-valorisation, mise en avant des moyens | Analyse froide et chiffrée |
| Sources | Absentes | Officielles (SSMSI, Ville-data) |
| Faits retenus | Uniquement positifs | Ensemble complet (positif et négatif) |
| Narratif | “Tout va mieux grâce à notre action” | “Les chiffres montrent une dégradation depuis 2020” |
| Crédibilité | Communication politique | Analyse documentée et vérifiable |
Conclusion :
🎯 La communication municipale repose sur une mise en récit politique, sans fournir les sources ni les séries temporelles nécessaires pour vérifier les chiffres.
-
Notre analyse citoyenne s’appuie sur des données publiques officielles, et offre une lecture plus objective et contextualisée.
-
Le fact-checking montre donc que :
✅ Les moyens annoncés sont réels,
⚠️ mais les résultats présentés sont sélectifs,
❌ et certaines affirmations chiffrées (baisse de 15 %) ne sont pas corroborées par les données officielles.
Sujet :
Citation :
La commune doit verser des pénalités parce qu'elle ne respecte pas le quota de logement sociaux nous avons 7% et devons arrivés à 35%
Question :
Les sommes versées au titre de la loi SRU sont elles des pénalités pour les communes ne respectant pas le quota de logement sociaux ?
Verdict :
présentation des faits
🏘️ Loi SRU : une “amende” qui n’en est pas vraiment une !!
Contrairement à ce que beaucoup imaginent, la pénalité SRU infligée aux communes qui ne respectent pas leurs obligations en matière de logements sociaux n’est pas une sanction au sens strict.
Les sommes prélevées ne sont pas perdues : elles sont reversées à des structures intercommunales, comme les EPCI dotés d’un Programme Local de l’Habitat (PLH) – c’est-à-dire, dans notre cas, à Nîmes Métropole – ou encore à des établissements publics fonciers et fonds régionaux d’aménagement urbain.
Autrement dit, l’argent “prélevé” sur une commune revient finalement à la métropole, qui peut ensuite le réaffecter à des opérations de logement social sur le territoire.
👉 Ce mécanisme crée un paradoxe : ce ne sont pas les communes déficitaires qui en souffrent réellement, mais les intercommunalités qui profitent de ces fonds pour financer d’autres projets, parfois sans concertation locale.
Excellente question Denis — c’est un argument récurrent chez de nombreux maires, et il cache souvent une manipulation politique subtile. Voici une analyse politique complète que vous pouvez utiliser telle quelle dans vos communications publiques ou vos interventions 👇
🧩 Analyse : « Nous devons combler le retard pour éviter l’amende SRU »
Lorsqu’un maire explique qu’il faut densifier ou construire pour « rattraper le retard » en logements sociaux afin d’éviter une amende SRU, il utilise un argument d’autorité trompeur — car l’amende n’est pas une vraie sanction punitive, mais un transfert budgétaire au profit de l’intercommunalité.
1️⃣ Une fausse contrainte budgétaire
Le maire laisse entendre que la commune serait “punie” financièrement.
En réalité, les montants prélevés au titre de la loi SRU sont reversés à Nîmes Métropole, qui les gère dans le cadre de son Programme Local de l’Habitat (PLH).
➡️ Autrement dit, l’argent reste dans le même giron institutionnel. Il ne sort pas du territoire : il change simplement de poche.
➡️ Présenter cette situation comme une “amende à payer” sert surtout à justifier une urbanisation rapide et désamorcer toute contestation.
2️⃣ Une instrumentalisation du “rattrapage”
En brandissant la loi SRU, le maire se donne l’image du gestionnaire contraint :
“Nous n’avons pas le choix, c’est la loi.”
Mais en pratique, les choix de localisation, de rythme et de typologie des logements relèvent bien de la politique municipale.
➡️ Il s’agit donc d’un argument politique d’habillage, destiné à masquer des projets d’urbanisation parfois décidés bien en amont.
➡️ Le “rattrapage” devient un prétexte commode pour densifier des zones contestées ou écologiquement sensibles.
3️⃣ Une confusion entretenue sur la responsabilité
Le maire joue sur l’ambiguïté entre obligation nationale (Loi SRU) et application locale.
En invoquant l’État, il se défausse de sa propre stratégie d’aménagement, alors que :
- Il choisit les zones d’urbanisation,
- Il propose les modifications du PLU,
- Il signe les conventions avec les bailleurs.
➡️ C’est une rhétorique d’évitement : transformer un choix politique en contrainte technique.
4️⃣ Le paradoxe démocratique
Ce discours crée une illusion de bonne gestion, alors qu’il affaiblit la concertation citoyenne :
le maire se présente comme celui qui “subit” la loi, pour éviter de débattre du fond : faut-il vraiment construire ici ? dans quelle proportion ? avec quel équilibre environnemental et social ?
🧭 En résumé
Dire qu’il faut construire pour éviter l’amende SRU, c’est présenter comme une obligation ce qui est en réalité une décision politique.
L’amende SRU n’est pas punitive : elle alimente des fonds intercommunaux.
👉 Le véritable enjeu n’est donc pas de “payer ou non une amende”, mais de choisir comment loger sans détruire les équilibres naturels et sociaux du territoire.
Conclusion :
Non, ce n'est pas une "Pénalité" mais une contribution qui permet de construire du logement social ailleurs dans l'agglomération de Nimes-Métropôle.
Non, ce n'est pas une "Pénalité" mais plutôt une contribution qui permet de construire du logement social ailleurs dans l'agglomération de Nimes-Métropôle.
Sujet :
Citation :
Denis Cantier précise que la superficie de la centrale photovoltaïque n'a pas a être décomptée de la superficie du ZAN sera artificialisation nette conformément audécret n° 2023-1408 et l’arrêté du 29/12/2023.
Question :
La réponse de denis cartier est elle juste ?
Verdict :
présentation des faits
on, une centrale PV n’est pas automatiquement “hors ZAN”. Elle peut ne pas être comptée comme consommation d’ENAF / artificialisation uniquement si elle respecte toutes les conditions très précises posées par le décret n° 2023-1408 et l’arrêté du 29/12/2023. Sinon, elle compte.
En 3 points :
Champ — La dérogation vise certaines installations PV sur espaces agricoles ou naturels (pas urbains) et a été étendue au calcul de l’artificialisation (pas seulement à la consommation d’ENAF).
Portail de l'artificialisation des sols
Conditions cumulatives (à respecter strictement)
Réversibilité de l’installation (démontage sans altération irréversible du sol),
Maintien du couvert végétal / des fonctions écologiques (perméabilité, fonctions biologiques, hydriques, climatiques),
Compatibilité avec une activité agricole/pastorale quand le terrain a vocation agricole.
Les caractéristiques techniques (ancrages, densité, hauteur, voies d’accès, clôtures…) fixées par l’arrêté du 29/12/2023 précisent comment prouver ces critères.
banquedesterritoires.fr
+1
Limite majeure — Sur espaces forestiers, la dérogation ne s’applique pas : ces projets sont comptés (consommation assimilée à une surface de construction “à perpétuelle demeure”). Pour être hors décompte ZAN, il faut donc ne pas être en espace forestier et satisfaire tous les critères ci-dessus.
Portail de l'artificialisation des sols
Traduction pratique pour Montrodier
S’il n’est pas forestier et que le porteur prouve (caractéristiques techniques à l’appui) réversibilité + couvert végétal + compatibilité agricole/pastorale : alors il peut être exclu du décompte. L’absence de déclaration dans le guichet national entraîne par défaut la comptabilisation (sauf si l’autorité démontre que les critères sont bien respectés).
Conclusion :
Le montrodier fait partie du domaine forestier et est une zone boisée classée : pas d’exemption → la centrale compte dans le ZAN.
En clair, c'est entre 7 et 12 hectares qui devront être décomptés sur des projets d'urbanisation !
Sujet :
Citation :
Question :
Verdict :
présentation des faits
Conclusion :
Sujet :
Citation :
🧭 1. Résumé du discours municipal (Échos de Marguerittes n°32)
a) Message principal
La municipalité présente la sécurité comme un pilier du “bien-vivre à Marguerittes”, reposant sur :
-
6 policiers municipaux,
-
2 gardes de l’environnement,
-
environ 70 caméras de vidéoprotection connectées H24,
-
un réseau de pistes cyclables et trottoirs sécurisés,
-
un budget annuel supérieur à 1 million d’euros,
-
et une coordination avec la gendarmerie et les pompiers.
b) Résultats revendiqués
Le maire, Rémi Nicolas, affirme :
“Les chiffres confirment que Marguerittes vit en sécurité.”
“Nous avons constaté une baisse de 15 % des atteintes aux biens, un taux que l’on retrouve sur les cambriolages, les vols aux véhicules, les dégradations ou les dépôts sauvages de déchets.”
Le discours met l’accent sur :
-
la baisse des atteintes aux biens en 2025,
-
la réussite de la fête votive sans incident,
-
la bonne coordination entre services,
-
la vidéoprotection 24h/24,
-
et la prévention via le Conseil Local de Sécurité et de Prévention de la Délinquance (CLSPD).
Question :
La baisse de l'insécurité est elle notable à Marguerittes ?
Verdict :
présentation des faits
📊 2. Notre analyse citoyenne basée sur des ressources officielles
| Indicateur | Mairie (Échos n°32) | Analyse Mas Praden (SSMSI) | Fact-checking / Vérification |
|---|---|---|---|
| Atteintes aux biens | “-15 % en 2025” (sans source) | +17 % entre 2020 et 2023 | ⚠️ Contradiction. Le SSMSI montre une tendance à la hausse depuis 2020. |
| Cambriolages | “Taux en baisse” | En baisse depuis 2018 mais stable depuis 2021 | 🟨 Partiellement vrai. Baisse ancienne, mais stagnation récente. |
| Violences physiques | Non mentionné | +160 % entre 2018 et 2023 | ❌ Omission notable du rapport municipal. |
| Stupéfiants | Non mentionné | +214 % (8,8 mises en cause / 1 000 hab) | ❌ Omission totale alors que l’indicateur explose. |
| Vidéo-protection | 70 caméras, connectées à Nîmes Métropole | Mentionnée aussi dans notre analyse comme dispositif “inflationniste” sans preuve d’efficacité | 🟨 Fait réel, mais absence d’évaluation de l’impact sur la délinquance. |
| Budget sécurité | +1 M €/an, plus gros poste communal | Aucun chiffre contredit, mais notre article sur la sécurité souligne que les résultats ne justifient pas un tel coût au vu de la hausse des faits | 🟩 Donnée crédible, mais efficacité contestée. |
| Fête votive sans incident | Mise en avant comme réussite | Événement ponctuel, non indicateur structurel | 🟨 Communication symbolique, non statistique. |
| Sources citées | Aucune donnée chiffrée officielle | SSMSI, Interstats, Ville-data | ✅ Ton article s’appuie sur des données officielles vérifiables. |
⚖️ 3. Analyse critique (fact-checking)
✅ Points factuels confirmés
-
Effectifs et dispositifs (6 policiers, 2 gardes, 70 caméras) : cohérents avec les délibérations municipales précédentes.
-
Existence du DICRIM et du CLSPD : exacts et conformes à la loi.
-
L’application “Ma Sécurité” et la borne numérique : réelles, dispositif national.
⚠️ Points discutables ou contradictoires
-
“Baisse de 15 % des atteintes aux biens” :
-
Aucun document officiel ne le corrobore.
-
Les chiffres SSMSI 2020-2023 montrent une hausse des atteintes aux biens et des atteintes à l’intégrité physique.
-
-
Omission des violences, stupéfiants et atteintes aux personnes :
-
Ces indicateurs sont ceux qui progressent le plus à Marguerittes.
-
Leur absence relève d’un biais de communication typique des bilans électoraux : ne citer que les données favorables.
-
-
Corrélation entre vidéoprotection et baisse de la délinquance non démontrée :
-
Aucune étude locale publiée.
-
Les caméras ont surtout une fonction d’enquête, pas de prévention prouvée.
-
-
Narration politique centrée sur la “tranquillité” :
-
Le lexique (“bien-vivre”, “sentiment de sécurité”, “tranquillité publique”) est plus communicationnel que factuel.
-
Aucune donnée comparative avec d’autres communes de Nîmes Métropole.
-
🧩 4. Synthèse finale
| Aspect | Version mairie (Échos n°32) | Version Mas Praden / données SSMSI |
|---|---|---|
| Tonalité | Auto-valorisation, mise en avant des moyens | Analyse froide et chiffrée |
| Sources | Absentes | Officielles (SSMSI, Ville-data) |
| Faits retenus | Uniquement positifs | Ensemble complet (positif et négatif) |
| Narratif | “Tout va mieux grâce à notre action” | “Les chiffres montrent une dégradation depuis 2020” |
| Crédibilité | Communication politique | Analyse documentée et vérifiable |
Conclusion :
🎯 La communication municipale repose sur une mise en récit politique, sans fournir les sources ni les séries temporelles nécessaires pour vérifier les chiffres.
-
Notre analyse citoyenne s’appuie sur des données publiques officielles, et offre une lecture plus objective et contextualisée.
-
Le fact-checking montre donc que :
✅ Les moyens annoncés sont réels,
⚠️ mais les résultats présentés sont sélectifs,
❌ et certaines affirmations chiffrées (baisse de 15 %) ne sont pas corroborées par les données officielles.
Sujet :
Citation :
La commune doit verser des pénalités parce qu'elle ne respecte pas le quota de logement sociaux nous avons 7% et devons arrivés à 35%
Question :
Les sommes versées au titre de la loi SRU sont elles des pénalités pour les communes ne respectant pas le quota de logement sociaux ?
Verdict :
présentation des faits
🏘️ Loi SRU : une “amende” qui n’en est pas vraiment une !!
Contrairement à ce que beaucoup imaginent, la pénalité SRU infligée aux communes qui ne respectent pas leurs obligations en matière de logements sociaux n’est pas une sanction au sens strict.
Les sommes prélevées ne sont pas perdues : elles sont reversées à des structures intercommunales, comme les EPCI dotés d’un Programme Local de l’Habitat (PLH) – c’est-à-dire, dans notre cas, à Nîmes Métropole – ou encore à des établissements publics fonciers et fonds régionaux d’aménagement urbain.
Autrement dit, l’argent “prélevé” sur une commune revient finalement à la métropole, qui peut ensuite le réaffecter à des opérations de logement social sur le territoire.
👉 Ce mécanisme crée un paradoxe : ce ne sont pas les communes déficitaires qui en souffrent réellement, mais les intercommunalités qui profitent de ces fonds pour financer d’autres projets, parfois sans concertation locale.
Excellente question Denis — c’est un argument récurrent chez de nombreux maires, et il cache souvent une manipulation politique subtile. Voici une analyse politique complète que vous pouvez utiliser telle quelle dans vos communications publiques ou vos interventions 👇
🧩 Analyse : « Nous devons combler le retard pour éviter l’amende SRU »
Lorsqu’un maire explique qu’il faut densifier ou construire pour « rattraper le retard » en logements sociaux afin d’éviter une amende SRU, il utilise un argument d’autorité trompeur — car l’amende n’est pas une vraie sanction punitive, mais un transfert budgétaire au profit de l’intercommunalité.
1️⃣ Une fausse contrainte budgétaire
Le maire laisse entendre que la commune serait “punie” financièrement.
En réalité, les montants prélevés au titre de la loi SRU sont reversés à Nîmes Métropole, qui les gère dans le cadre de son Programme Local de l’Habitat (PLH).
➡️ Autrement dit, l’argent reste dans le même giron institutionnel. Il ne sort pas du territoire : il change simplement de poche.
➡️ Présenter cette situation comme une “amende à payer” sert surtout à justifier une urbanisation rapide et désamorcer toute contestation.
2️⃣ Une instrumentalisation du “rattrapage”
En brandissant la loi SRU, le maire se donne l’image du gestionnaire contraint :
“Nous n’avons pas le choix, c’est la loi.”
Mais en pratique, les choix de localisation, de rythme et de typologie des logements relèvent bien de la politique municipale.
➡️ Il s’agit donc d’un argument politique d’habillage, destiné à masquer des projets d’urbanisation parfois décidés bien en amont.
➡️ Le “rattrapage” devient un prétexte commode pour densifier des zones contestées ou écologiquement sensibles.
3️⃣ Une confusion entretenue sur la responsabilité
Le maire joue sur l’ambiguïté entre obligation nationale (Loi SRU) et application locale.
En invoquant l’État, il se défausse de sa propre stratégie d’aménagement, alors que :
- Il choisit les zones d’urbanisation,
- Il propose les modifications du PLU,
- Il signe les conventions avec les bailleurs.
➡️ C’est une rhétorique d’évitement : transformer un choix politique en contrainte technique.
4️⃣ Le paradoxe démocratique
Ce discours crée une illusion de bonne gestion, alors qu’il affaiblit la concertation citoyenne :
le maire se présente comme celui qui “subit” la loi, pour éviter de débattre du fond : faut-il vraiment construire ici ? dans quelle proportion ? avec quel équilibre environnemental et social ?
🧭 En résumé
Dire qu’il faut construire pour éviter l’amende SRU, c’est présenter comme une obligation ce qui est en réalité une décision politique.
L’amende SRU n’est pas punitive : elle alimente des fonds intercommunaux.
👉 Le véritable enjeu n’est donc pas de “payer ou non une amende”, mais de choisir comment loger sans détruire les équilibres naturels et sociaux du territoire.
Conclusion :
Non, ce n'est pas une "Pénalité" mais une contribution qui permet de construire du logement social ailleurs dans l'agglomération de Nimes-Métropôle.
Non, ce n'est pas une "Pénalité" mais plutôt une contribution qui permet de construire du logement social ailleurs dans l'agglomération de Nimes-Métropôle.
Sujet :
Citation :
Denis Cantier précise que la superficie de la centrale photovoltaïque n'a pas a être décomptée de la superficie du ZAN sera artificialisation nette conformément audécret n° 2023-1408 et l’arrêté du 29/12/2023.
Question :
La réponse de denis cartier est elle juste ?
Verdict :
présentation des faits
on, une centrale PV n’est pas automatiquement “hors ZAN”. Elle peut ne pas être comptée comme consommation d’ENAF / artificialisation uniquement si elle respecte toutes les conditions très précises posées par le décret n° 2023-1408 et l’arrêté du 29/12/2023. Sinon, elle compte.
En 3 points :
Champ — La dérogation vise certaines installations PV sur espaces agricoles ou naturels (pas urbains) et a été étendue au calcul de l’artificialisation (pas seulement à la consommation d’ENAF).
Portail de l'artificialisation des sols
Conditions cumulatives (à respecter strictement)
Réversibilité de l’installation (démontage sans altération irréversible du sol),
Maintien du couvert végétal / des fonctions écologiques (perméabilité, fonctions biologiques, hydriques, climatiques),
Compatibilité avec une activité agricole/pastorale quand le terrain a vocation agricole.
Les caractéristiques techniques (ancrages, densité, hauteur, voies d’accès, clôtures…) fixées par l’arrêté du 29/12/2023 précisent comment prouver ces critères.
banquedesterritoires.fr
+1
Limite majeure — Sur espaces forestiers, la dérogation ne s’applique pas : ces projets sont comptés (consommation assimilée à une surface de construction “à perpétuelle demeure”). Pour être hors décompte ZAN, il faut donc ne pas être en espace forestier et satisfaire tous les critères ci-dessus.
Portail de l'artificialisation des sols
Traduction pratique pour Montrodier
S’il n’est pas forestier et que le porteur prouve (caractéristiques techniques à l’appui) réversibilité + couvert végétal + compatibilité agricole/pastorale : alors il peut être exclu du décompte. L’absence de déclaration dans le guichet national entraîne par défaut la comptabilisation (sauf si l’autorité démontre que les critères sont bien respectés).
Conclusion :
Le montrodier fait partie du domaine forestier et est une zone boisée classée : pas d’exemption → la centrale compte dans le ZAN.
En clair, c'est entre 7 et 12 hectares qui devront être décomptés sur des projets d'urbanisation !