Cette page présente la stratégie municipale annoncée pour atteindre la sobriété foncière (ZAN) en densifiant « la ville sur la ville » : révision du PLU, OAP sectorielles (dont Peyrouse–Marcieu) et programmation d’environ 850 logements sur 12 ans à l’intérieur de l’enveloppe urbaine. Nous en exposons les étapes, les impacts possibles sur le cadre de vie et des alternatives.
– Objectif chiffré : ~850 logements / 12 ans, prioritairement en renouvellement urbain.
– Méthode : évolution du PLU et OAP ; mobilisation des partenaires techniques et institutionnels.
– Concertation : réunions publiques et dispositifs participatifs annoncés par secteurs.
– Points de vigilance : mobilités, eau et ruissellement, risques, biodiversité, qualité urbaine.
– Notre position : transparence des études, co-construction réelle, priorité aux friches/toitures et à une densification mesurée.
Dossier de présentation par la mairie et l'agence d'urbanisme
Intervenants :
Elen Leroux, directrice aménagement du territoire et grands projets de Marguerittes
Clément Feldis, chargé de mission habitat à l’agence d’urbanisme de la région nîmoise et alésienne
Trois Opération d’Aménagement Programmée sectorielles ont été élaborées dans le cadre de la révision du PLU, notamment celle de Peyrouse de Marcieu.
L’équipe qui a finalement été élue affiche sa volonté de faire de la sobriété foncière un axe majeur de sa politique en proposant un renouvellement de la ville sur la ville. Face à la frilosité des services de l’Etat sur ce sujet, l’AMI ZAN est arrivée comme une opportunité. L’implication de Marguerittes dans cette démarche a changé la donne vis-à-vis des partenaires institutionnels
Avez-vous fait une estimation du nombre de logements potentiels engendré par ces changements de zonage ?
Le premier défi était de convaincre les services de l’Etat qu’il était possible de produire les 850 logements en douze ans au sein de l’enveloppe urbaine. La collectivité a mis en avant le fait que le potentiel était là et qu’il fallait simplement mobiliser les outils réglementaires. Finalement, on s’est aperçu qu’il y avait même plus de potentiel que nécessaire.
Comment gérez-vous les propriétaires qui sont sollicités par la collectivité pour suggérer voire intervenir sur "leur propriété" ? Avez-vous mené une concertation avec les habitants ?
Pour l’instant la collectivité n’a pas été confrontée en direct aux propriétaires mais elle prépare le terrain avec des réunions publiques et la mise en place d’un conseil citoyen qui travaille sur le plan de mobilités et le PADD. Pour les OAP sectorielles, il y aura aussi une démarche de concertation. Ce travail sera mené dans les prochains mois.
Durant la dernière campagne municipale, au cours de laquelle l’enjeu de sobriété foncière s’est révélé déterminant, comment avez-vous porté le sujet de la sobriété foncière auprès des habitants ?
Durant la dernière campagne municipale, au cours de laquelle l’enjeu de sobriété foncière s’est révélé déterminant, comment avez-vous porté le sujet de la sobriété foncière auprès des habitants ?
Ce sujet a animé beaucoup de débats mais le contexte a aidé car on sortait du COVID et le sujet de la souveraineté alimentaire se révélait primordial. Cependant, on relève toujours des craintes sur la densification et notamment la surélévation du bâti. Un travail important devra être fait en la matière.
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