La cave coopérative viticole va disparaître, et tant d’autres activités qui faisaient l’attractivité et l’identité de notre village.
La pharmacie du Mas Praden, le cabinet de radiologie, le tri postal, des départs de médecins, la baisse de fréquentation du marché, mais aussi le départ du CIC, de Groupama et d’Axa du centre-ville…
👉 le déclassement de la ville se poursuit.
La baisse d’attractivité du village est désormais visible :
le prix de l’immobilier a déjà chuté de plus de 11 % à Marguerittes (enquête PAP)
un signal clair de perte de dynamisme, de confiance et de projection.
Tandis que le département présente une légère progression sur 5 ans, la commune semble stagner ou reculer.
Ainsi donc, la cave coopérative — une activité fondatrice du village, porteuse de sens, d’emplois et de culture locale — s’éteint… dans l’indifférence municipale.
À la place : encore des logements, toujours des logements !
Toujours plus d’urbanisation, de densification, de béton…
Et toujours moins d’identité, de terroir, d’activité agricole, où sont les circuits court promis ?
Pendant que d’autres communes défendent leurs agriculteurs et valorisent leur patrimoine, Marguerittes laisse partir ce qui faisait une part de son âme.
👉 Comment une ville comme la nôtre a-t-elle pu laisser mourir une telle activité ?
👉 Pourquoi n’a-t-on pas fait de la revitalisation agricole une priorité — notamment dans le contexte alimentaire, écologique et social actuel ?
La cave n’était pas seulement un bâtiment :
c’était la terre, la transmission, le travail de nos anciens, l’histoire vivante de Marguerittes.
🚜 Un territoire agricole abandonné
Sacraliser la plaine agricole est une chose.
Mais laisser les terres en friche, sans repreneurs, sans dynamisation, sans attractivité, en est une autre.
Construire du logement sans créer d’emplois, c’est risquer de transformer Marguerittes en un simple guichet social, une banlieue où l’on ne souhaite pas vraiment vivre.
Le prix de l’immobilier qui chute confirme cette dérive :
👉 trop de logements,
👉 pas assez d’activités,
👉 un territoire qui perd son équilibre.
💰 Une gestion qui interroge
Faire des fêtes toute l’année,
se féliciter de résultats obtenus par d’autres — et principalement par les associations qui réalisent un travail remarquable sur le terrain —,
et endetter la commune pour des projets sans viabilité réelle…
ce n’est pas gérer Marguerittes en bon père de famille.
Aujourd’hui, la commune affiche près de 7 millions d’euros de dette pour un budget d’environ 11 millions d’euros.
Une gouvernance par l’endettement,
un schéma dont l’issue est connue :
➡️ moins de capacités d’investissement,
➡️ davantage de dépendance financière,
➡️ et, in fine, moins de liberté d’action pour l’avenir du village.
Se prévaloir du succès des autres, sans offrir les leviers nécessaires pour permettre la croissance, l’installation d’activités ou simplement le maintien de pôles économiques indispensables, n’est pas une stratégie de développement.
C’est rayonner en façade, communiquer… mais certainement pas construire.
Un territoire ne se développe pas en admirant ce que les autres accomplissent :
il se construit en créant les conditions favorables à l’activité, à l’emploi, au commerce, à l’innovation et à l’ancrage local.
C’est exposer notre commune à une dégradation progressive de sa situation,
tant économique que sociale.
Une gestion responsable suppose :
✅ de préserver notre patrimoine,
✅ de soutenir l’activité locale,
✅ de reconnaître le travail des acteurs de terrain,
✅ de choisir les investissements créateurs d’avenir,
✅ de protéger l’équilibre du territoire.
Lorsqu’on préfère l’apparence à la stratégie,
l’animation au projet,
le court terme au long terme,
on prend le risque d’entraîner Marguerittes sur une pente dangereuse.
Notre village mérite mieux :
une vision, une stratégie,
et des projets utiles à celles et ceux qui y vivent.
Ne laissons pas notre patrimoine s’effacer dans le silence.
Redonnons toute sa place à l’agriculture locale, à l’activité économique et au sens du territoire.
Parce que le rayonnement finit par… irradier.
Marguerittes, aux portes de la garrigue, doit redevenir un modèle de qualité de vie.
Pour cela, notre village a besoin :
✅ d’une économie prospère,
✅ de services publics renforcés pour les jeunes comme pour les anciens,
✅ d’emplois stables et durables,
✅ d’un tissu local vivant, porté par le commerce de proximité et les entreprises locales.
L’avenir ne peut reposer sur des emplois précaires et sous-qualifiés, comme ceux proposés par les grandes chaînes de distribution.
Ce modèle fragilise l’économie locale, affaiblit les commerces indépendants et contribue à l’appauvrissement du territoire plutôt qu’à son épanouissement.
Les Marguerittois sont en droit d’attendre une stratégie fondée sur la création de valeur locale, un développement harmonieux et un avenir fidèle à leur identité.









